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  • Photo du rédacteurCabinet Gauchet Art Asiatique

Esthétiques intemporelles : Nos conseils aux collectionneurs pendant la crise sanitaire du COVID-19

Dernière mise à jour : 3 avr.

Le marché de l’art international doit aujourd’hui faire face à une crise financière, résultat immédiat de la pandémie du COVID-19 qui sévit actuellement dans plusieurs pays. Au regard de la situation, notre expert principal Jean Gauchet, livre à ses fidèles lecteurs ses conseils afin de pouvoir s’adapter à cette période.


Le rapport Art Market 2020 publié récemment par Art Basel et UBS démontre que les restrictions concernant les déplacements ainsi que l’annulation des événements mis en place par de nombreux pays impactent directement, et ce de façon problématique, le marché de l’art international. En effet, plusieurs foires ont reporté ou annulé leurs événements annuels, c’est notamment le cas pour Art Basel Hong Kong, Art Paris et Art Dubai. Ces foires internationales représentent plus de 40% des ventes d’art à l’échelle mondiale. Les maisons de ventes aux enchères ont également dû reporter grand nombre de leurs ventes qui étaient, à l’origine, prévues dans les prochains mois.


Face à cette situation, comment collectionneurs et investisseurs doivent agir ? Selon Jean Gauchet, le plus important est d’avoir une préférence affirmée pour une période artistique ou un artiste, données qui importent davantage que la qualité de l’oeuvre convoitée.


Dans ces périodes d’instabilité, les activités liées à la vente ou à l’achat d’oeuvres d’art deviennent plus rares. Il faudra donc savoir être patient pour saisir le moment opportun de mettre en vente l’oeuvre dont on est propriétaire. De ce fait, Jean souhaite rappeler aux investisseurs l’importance d’un tel investissement : « L’oeuvre d’art que vous avez acquise peut rester longtemps dans votre intérieur, à vos côtés. Assurez-vous, au moment de procéder à un achat, qu’elle correspond vraiment à vos goûts. Achetez une pièce que vous aurez plaisir à voir quotidiennement dans votre environnement. » 


Ce conseil s’inscrit bien dans la démarche suivie par l’entreprise Gauchet Art Asiatique: aider les collectionneurs à affiner leurs goûts lors de la création de leur collection d’oeuvres d’art. Les motivations d’un collectionneur ou d’un investisseur peuvent être diverses. Elles peuvent répondre à un but purement lucratif, à une volonté de suivre une période artistique donnée, de faire perdurer ou d’enrichir une collection familiale, ou dans le but d’en faire don à des institutions muséales, etc. Mais quelles que soient ses motivations, un collectionneur doit avant tout être en mesure de bien cerner ses goûts et ses envies.


Au regard de la crise actuelle du COVID-19, comme ce fut le cas lors de la crise financière de 2008, Jean Gauchet souligne l’importance d’investir dans des oeuvres de qualité : « Le marché peut connaître une longue période de stagnation, mais il rebondira certainement ». Il précise que « dans des moments comme celui-ci, le marché ne deviendra de plus en plus sélectif quant à la qualité des oeuvres présentées».


« Il y a douze ans, nous avons vu que le marché des oeuvres à prix moyen s’est effondré et est resté très faible pendant une longue période. Cependant, le prix des oeuvres de haute qualité est resté stable », analyse Jean Gauchet qui prévoit que « c’est ce qui est en train de se passer actuellement».


Même si le marché chinois a connu un ralentissement notable après une forte ascension jusqu’en 2012, situation qui a entraîné un ralentissement sur l’ensemble du marché international au cours des années suivantes, le rapport Art Market 2020 affirme que les prix des oeuvres de haute qualité restent constants, voire connaissent potentiellement un développement.


« Si vous achetez des porcelaines, pensez à privilégier les pièces impériales, conseille ainsi Jean Gauchet. Certes, elles sont plus onéreuses, mais équivalent largement en termes de stabilité et de rendements financiers 30 pièces du XIXe siècle de qualité nettement inférieure ». Et, poursuit l’expert, « cela est également valable pour les bronzes, les jades, ou autres oeuvres antiques ».


 Ainsi, qui sont les « Blue Chips », les artistes sur lesquels il convient de miser, du marché actuel de l’art asiatique ? Le peintre franco-chinois Sanyu (1901-1966) ou encore le peintre franco-vietnamien Mai Trung Thu (1906-1980) sont deux exemples donnés par Jean Gauchet.


« Privilégiez les oeuvres de qualité. Vous pourrez toujours les revendre sans difficulté à un bon prix, et ce quoi qu’il advienne sur le marché de l’art. »


Le cabinet Gauchet Art Asiatique est à votre disposition pour vous conseiller dans l'achat d'oeuvres d'art ou la constitution d'une collection et l'investissement en oeuvres d'art, n'hesitez pas à nous contacter afin que nous puissions discuter avec vous de votre projet.




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